Galerie des illustrations de Sidney Paget à travers la série
Galerie des déguisements
SUITE
Soundtracks Sherlock Holmes sur Amazon
Sidney Edward Paget
Quelques couvertures du Strand Magazine
Les Pipes de Sherlock Holmes
Galerie photos de la Garde-robe de Jeremy dans la série
Holmes en fumée : série de gifs avec Jeremy Brett
Jeremy Brett : Pipe Smoker of the Year 1989
          L'Art du Déguisement
          La Musique
En séjour chez sa marraine Lady Cordelia (Phyllis Calvert) à Great Turnlow Hall, Sherlock Holmes et Watson passent des vacances tranquilles à pêcher, quand ils sont appelés pour résoudre l'horrible double meurtre d'un cocher et de son passager sauvagement assassinés. Sur les lieux du crime, Holmes apprend qu'un trésor inestimable de bijoux romains a été découvert dans les environs, en 1761. Mystérieusement disparu, il n'a jamais été retrouvé.
 
Ce double meurtre est-il lié aux bijoux ? La solution se trouve t-elle enfouie dans le passé ? Holmes est intrigué par la référence aux "quatre chênes", prononcée par l'une des victimes dans son dernier souffle. Mais le détective est appelé d'urgence sur une autre affaire. Il a rendez-vous avec son ennemi juré le Professeur Moriarty. Watson nous informe qu'il doit se rendre au-dessus d'une certaine chute d'eau en Suisse... Holmes n'aura ainsi plus la chance de résoudre le mystère des Quatre Chênes et l'énigme est laissée à ses successeurs.
 
L'affaire en sommeil depuis une centaine d'années, est réouverte par le détective néerlandais Van der Valk (Barry Foster) lorsqu'un Anglais en possession de vieilles pièces, est empoisonné dans sa chambre d'hôtel à Amsterdam. Elle se poursuit peu après à Glasgow où Taggart (Mark McManus) suit à son tour la piste macabre. La victime est une jeune femme de Londres qui connaissait le mort d'Amsterdam. Finalement, l'inspecteur en chef britannique Wexford reprend le flambeau. Après une visite chez son ancien professeur de géographie et l'étude attentive de la carte d'Ordnance Survey, il se fie à l'une de ses célèbres intuitions. S'aura t-il résoudre le mystère de ces meurtres et découvrir les joyaux disparus ?
          Jeremy à la mode Sherlock  Holmes
DÉGUISEMENTS RELEVÉS DANS LA SÉRIE :
 
- Les Aventures de Sherlock Holmes
"Un Scandale en Bohême" : un palefrenier ivrogne et un clergyman original
"L’Entrepreneur de Norwood" : un clochard
"Le Dernier problème" : un prêtre italien dans le train
 
- Le Retour de Sherlock Holmes
"La Maison vide" : un vieux bouquiniste voûté
"L'Homme à la lèvre tordue" : un vieux fumeur d'opium hirsute
 
- Films
"Le Signe des Quatre ": un vieil officier de marine asthmatique
"Le Maître chanteur d'Appledore" : un plombier libertin Escott
"Vous auriez pu devenir un acteur, et quel acteur !"
- Athelney Jones dans "Le Signe des Quatre".
 
"Le théâtre a perdu un merveilleux acteur quand il s'est spécialisé dans les affaires criminelles. Son expression, son allure, son âme même semblent se modifier à chaque nouveau rôle".
- Watson dans "Un Scandale en Bohème".
 
"Je me suis déguisé avec toute la minutie d'un véritable artiste"
- Holmes dans "Le Détective agonisant".
Sherlock Holmes exelle dans l'art du déguisement. Il est très doué pour se transformer physiquement grâce au maquillage, des postiches, adopter des postures, changer sa voix et prendre des accents. Il passe ainsi totalement inaperçu. En fait, il est constament en représentation, il aime surprendre ses clients et son ami Watson, qui lui même n'y voit que du feu et se laisse berner.  Il avoue souvent être incapable de se refuser une note dramatique.
 
Cet aspect ludique n'était pas pour déplaire à Jeremy qui adorait se déguiser et faire des farces. Il jubilait comme un enfant chaque fois qu'une scène où il devait se déguiser, était prévue dans le script. Ainsi dans l'épisode 'Un scandale en bohème', Jeremy s'amusait à tromper son monde car son accoutrement de valet d'écurie hirsute était tellement réussi que le producteur ne le reconnut pas en arrivant sur le plateau.
Grâce à la documentation approfondie du Baker Street File et des dessins de Sidney Paget, qui illustra 38 des aventures de Sherlock Holmes pour le Strand, soit un total de 356 gravures, la costumière Esther Dean a recréé une garde-robe authentique. La série a ainsi évité les stéréotypes souvent commis dans les autres productions.
 
En effet l'imagerie populaire qui montre le détective portant un deerstalker et fumant une pipe calebasse, n'est pas canonique. Rappelons que le deerstalker (littéralement traqueur de daim) est une casquette de drap à double visières à l'avant et à l'arrière, avec deux volets latéraux liés au-dessus de la tête ou rabattus sur les oreilles.
 
La fameuse casquette est donc typiquement porté à la chasse et exclusivement à la campagne. Quant à la pipe calebasse (Calabash), Holmes ne fume jamais cette lourde pipe recourbée dans l’œuvre originale. Il fume trois pipes différentes selon ses humeurs. Holmes est représenté par tradition, vêtu d'un manteau imperméable long et ample, sans manche et muni d'une cape, appelé Inverness Cape, généralement traduit par Mac Farlane.
 
Ces clichés non canoniques, ont été pérénisés en particulier par Basil Rathbone depuis le film de 1939 "Le Chien des Baskerville". A ce sujet Jeremy pensait : "Ainsi, tous ces trucs, vous pouvez les tirer de Doyle. Certains acteurs qui jouent Holmes mettent simplement la casquette de chasse, la cape et la pipe, et y parviennent directement sans effort... puff ... puff ... puff ... et continuent ainsi de suite. C'est certainement le plus sûr moyen de s'exercer, mais ce n'est pas exactement être fidèle à Doyle. C'est juste une image, comme un cliché, ce n'est pas la réalité. "
 
Tout le temps de la série, Jeremy resta attaché sentimentalement à son premier costume de Holmes. Tant et si bien que sa redingote était élimée jusqu'à la trame après 10 ans de bons et loyaux services. Mais dans un esprit fétichiste, Jeremy ne voulait rien porter d'autre que son vieux costume. Les dernières années, différents pantalons étaient utilisés et retouchés chaque jour selon ses fluctuations de poids.
Sidney Paget (4 octobre 1860 à Londres - 28 janvier 1908) était un illustrateur britannique de l'époque victorienne, connu comme le créateur de l'image populaire de Sherlock Holmes. Sidney Paget a illustré la plupart des aventures du détective dans la revue "The Strand Magazine" entre 1891 et 1904, soit dans un roman ("Le chien des Baskerville") et 37 nouvelles (Adventures, Retour, Mémoires) au total 356 croquis.
 
Au départ, Sydney Paget a été embauché par erreur, lorsque les éditeurs du Strand Magazine  lui envoyèrent le contrat destiné en réalité à son jeune frère, Walter. A terme, le magazine n'eut pas à regretter cette méprise. L'illustrateur se serait inspiré de son propre frère pour dessiner Sherlock Holmes ! La revue est devenue l'un des plus prestigieux magazines de fiction de Grande Bretagne, grâce à l'immense et pérenne popularité des feuilletons de Conan Doyle qui connurent un succès immédiat.
 
Les dessins de Sherlock Holmes sont devenus partie intégrante du texte canonique de Conan Doyle. A mesure, les illustrations sont devenues plus grandes et plus élaborées, jusqu'à la pleine page, accompagnées de nombreuses petites images dans le texte. Elles ont également acquis une tonalité plus sombre. Paget a utilisé le noir et blanc pour refléter l'ambiance macabre des histoires. Sa vision ténébreuse a vraisemblablement exercé une grande influence sur toutes les interprétations du grand détective dans la fiction, le cinéma, les dramatiques ou le théâtre et l'art. Paget est également crédité d'avoir revêtu Holmes pour la première fois du deerstalker et du Macfarlane ("Le Mystère de la Vallée" et "Flamme d'Argent") détails qui n'ont  jamais été mentionnés dans le Canon.
 
Respectueuse de l'œuvre de Conan Doyle, la série Granada s'est largement inspiré des dessins de Sidney Paget dans ses mises en scène. En particulier dans les Aventures, où de nombreuses poses et attitudes de Sherlock Holmes sont similaires aux illustrations originales ("Le Traité naval", "La ligue des Rouquins" entre autres).
Sherlock Holmes est un mélomane averti. La musique allemande qu'il trouve plus introspective, est davantage à son goût que la musique française ou italienne. Il aime les motets de Roland de Lassus, les œuvres de Wagner, Chopin, la musique de chambre. Il joue lui-même du violon. Bien que les holmésiens ne s'accordent pas sur son niveau de jeu, c'est plutôt un amateur éclairé. Watson fait allusion à son talent de violoniste :  Holmes "joue bien du violon. Il a un talent remarquable, mais excentrique comme tous ses autres talents." "Il exécutait passablement, et il composait des œuvres qui n'étaient pas dépourvues de mérite."  
 
Holmes semble un peu paresseux dans sa pratique de l'instrument, il peut exécuter des morceaux compliqués, toujours selon Watson : "...sur ma prière, il m'avait  fait entendre des lieder de Mendelssohn et quelques autres  chefs-d'œuvre que j'aimais. " mais il faut l'en prier  "... il avait ensuite exécuté avec brio une série de mes airs favoris."
 
Pour les scènes où Holmes joue du violon, Jeremy Brett, qui jouait du piano, apprit à positionner très précisément l'instrument et l'archet selon la partition pour donner une illusion parfaite. Les morceaux étaient réellement interprétés par Katharine Gowers, fille du compositeur et violoniste professionnelle.
La musique d'un film revêt toujours une importance capitale. Celle de la série, si réussie et caractéristique, fut composée par Patrick Gowers. Ell contribue un atout majeur au succès de la série. Tout le monde garde en tête le générique original et envoutant qui nous entraine dans l'époque victorienne du détective.
 
Pour chaque épisode, Patrick Gowers a repris le thème principal pour le moduler dans les tonalités propres à chaque histoire. Il devient symphonique dans le Signe des Quatre, magistral et élizabétain dans Le rituel des Musgrave, le chœur d'enfants de Winchester Abbeypour pour l'Ecole du Prieuré, prend des connotations tribales pour l'aventure du Pied du Diable, s'inspire du bouzouki dans l'Interprète grec, se décline en chant de Noël dans L'Escarboucle bleue ou en mélodie de boîte à musique dans le Mystère de l'anthropoîde... Cette réalisation somptueuse et inspirée, qui renforce le climat mystérieux et angoissant, est un écrin pour la série.
          L'Art de l'illustration : Sidney Paget
Sidney Paget (4 octobre 1860 à Londres - 28 janvier 1908) était un illustrateur britannique de l'époque victorienne, connu comme le créateur de l'image populaire de Sherlock Holmes. Sidney Paget a illustré la plupart des aventures du détective dans la revue "The Strand Magazine" entre 1891 et 1904, soit dans un roman ("Le chien des Baskerville") et 37 nouvelles (Adventures, Retour, Mémoires) au total 356 croquis.
 
Au départ, Sydney Paget a été embauché par erreur, lorsque les éditeurs du Strand Magazine  lui envoyèrent le contrat destiné en réalité à son jeune frère, Walter. A terme, le magazine n'eut pas à regretter cette méprise. L'illustrateur se serait inspiré de son propre frère pour dessiner Sherlock Holmes ! La revue est devenue l'un des plus prestigieux magazines de fiction de Grande Bretagne, grâce à l'immense et pérenne popularité des feuilletons de Conan Doyle qui connurent un succès immédiat.
 
Les dessins de Sherlock Holmes sont devenus partie intégrante du texte canonique de Conan Doyle. A mesure, les illustrations sont devenues plus grandes et plus élaborées, jusqu'à la pleine page, accompagnées de nombreuses petites images dans le texte. Elles ont également acquis une tonalité plus sombre. Paget a utilisé le noir et blanc pour refléter l'ambiance macabre des histoires. Sa vision ténébreuse a vraisemblablement exercé une grande influence sur toutes les interprétations du grand détective dans la fiction, le cinéma, les dramatiques ou le théâtre et l'art. Paget est également crédité d'avoir revêtu Holmes pour la première fois du deerstalker et du Macfarlane ("Le Mystère de la Vallée" et "Flamme d'Argent") détails qui n'ont  jamais été mentionnés dans le Canon.
 
Respectueuse de l'œuvre de Conan Doyle, la série Granada s'est largement inspiré des dessins de Sidney Paget dans ses mises en scène. En particulier dans les Aventures, où de nombreuses poses et attitudes de Sherlock Holmes sont similaires aux illustrations originales ("Le Traité naval", "La ligue des Rouquins" entre autres).
Jeremy s'était amusé à poser pour des photos de mode dans les années 70, pour le célèbre magazine Vogue entre autre. En enfilant la tenue du détective, il lui prêta son style pour montrer un Holmes dandy et raffiné dans l'esprit du gentleman victorien.
 
Holmes s'habille d'une élégance plutôt stricte. Il reste très classique principalement vêtu de noir. Il ne se permet pas de fantaisie et ne suit pas la mode, comme le fait plus volontiers Watson qui ose les couleurs et les carreaux. Mais dans la vie courante, Holmes pratique un débraillé qui déplaît au docteur. Dans l'intimité, il vit en robe de chambre. Il en possède trois, une pourpre, une  bleue, la dernière gris souris.
 
En ville, Holmes est habituellement en redingote, pantalon uni noir ou à rayures et haut de forme. Il varie très peu ses habitudes. Il ne quitte jamais sa chaîne de montre, où est accrochée la pièce en or d'un souverain offerte par Irène Adler. Sa tenue vestimentaire comprend également des pièces plus singulières, un costume trois pièces gris pâle ou un costume de lin crème avec un panama. A la campagne ou en voyage, il peut porter un long manteau gris à capuche ou un costume de tweed.
Épisode spécial : "THE FOUR OAKS MYSTERY"
PART 1/3
Independent Television's Telethon
Chaîne ITV  le  8 Juillet 1992
 
A l'occasion du marathon de 48 heures du Téléthon britannique de 1992, un divertissement spécial "détectives" écrit par Ian Kennedy Martin, proposait aux téléspectateurs de les tenir en haleine en résolvant un crime mystérieux.
 
L'enquête se dévoilait au fur et à mesure en quatre parties, sur deux nuits, et était menée par quatre détectives célèbres de ITV. Sherlock Holmes unissait ses talents à ceux de l'écossais Taggart, du néerlandais Van des Valk et de l'anglais Wexford, bien qu'aucun des quatre détectives ne se rencontrent à l'écran.
 
Holmes et Watson entraient en jeu dans la première partie, un mini-épisode d'environ 20 min. intitulé "The Four Oaks Mystery" (Le Mystère des Quatres Chênes). Cette séquence purement pastiche, a été réalisée lors du tournage du Vampire de Lamberley, et partage avec cet épisode le splendide décor de la maison d'Adlington Hall, souvent utilisée par Granada.
 
Jeremy avait surnommé Holmes "damaged penguin" (pingouin blessé) ou "black beetle" (scarabée noir) à cause de sa tenue essentiellement noir et blanc qui le faisait ressembler à un pingouin ! Il raconta les inconvénients de cette austère et macabre tenue : "Bien entendu, si vous allez à la cantine pour déjeuner, vêtu de ce que j'appelle le 'damaged penguin'  personne ne voudra s'asseoir avec vous, parce que vous ressemblez à un mort. Quand vous avez mis le masque, avec les cheveux noirs et le costume noir, vous êtes véritablement gai à faire peur, pour avoir quelqu'un en face de vous."
 
En dépit de sa volonté de rester fidèle à Conan Doyle, Jeremy détestait porter le deerstalker, montré dans les dessins de Sydney Paget.
 
Selon sa maquilleuse Sue Milton, il préférait de loin le haut de forme ou le Homburg noir. L'acteur a néanmoins dérogé à sa règle en fumant la pipe calebasse pour Le Dernier Problème. Il aimait particulièrement ses bottines dans lesquelles il se sentait si bien. Avec le temps, elles aussi donnaient de sérieux signes d'usure. Lors du tournage des scènes situées dans les Alpes suisses, Jeremy ne réussit pas à être assuré, tant ses semelles lisses et glissantes étaient dangeureuses sur les pentes escarpées des chutes de Reichenbach. Ce qui ne l'empêcha pas d'escalader et de faire l'équilibriste à ses risques et périls...
          Hors - Série : The Four Oaks Mystery
ACCUEIL
ALBUMS
LA SERIE
ARCHIVES
THE SECRET
LE GUIDE
BONUS