Jeremy Brett.fr
 
TRADUCTION FRANÇAISE
Article de Presse retranscrit
BRETT HEUREUX DE REVENIR AU CANON (1993)
INTERVIEW EXCLUSIVE DE ELIZABETH WIGGINS
 

Jeremy Brett a révélé à la Gazette qu'il préfèrerait abandonner le rôle de Sherlock Holmes plutôt que d'être impliqué dans un pastiche éhonté de l'œuvre de Conan Doyle.
Au cours d'une pause pendant le tournage du "Cercle Rouge" pour la nouvelle série de Granada "Les Mémoires de Sherlock Holmes", il a dit combien il était heureux de revenir à la formule d'une heure, qui a fait ses preuves.
"Je suis de nouveau heureux maintenant", me confia-il, assis à une place dans les gradins de l'Opera House, à Buxton, Derbyshire, où se déroulait le tournage d'une scène du "Cercle Rouge".
"Nous nous sommes tant éloignés du Canon pour les deux derniers films, que je ne pouvais pas apporter mon livre avec moi et dire: "Voilà comment ça aurait dû être". J'ai perdu le contrôle.
"Ils étaient intéressants mais ce n'était pas Doyle. Dieu merci, nous en avons fini - c'est tout ce que je peux dire. "
"Le format d'une heure est beaucoup plus resserré, beaucoup plus approprié. Je peux retourner à Doyle et apporter un peu de lui parce que nous sommes beaucoup plus près de la quintessence des histoires - et nous pouvons les appeler par leurs vrais titres. "
Brett révéla que personnellement il lui était encore "d'une importance vitale" que Dame Jean approuvât les adaptations des histoires de son père.
"Pour cette raison, je ne voudrais même pas toucher au pastiche - qu'est ce qu'il y aurait de Doyle la dedans ? Ce serait affreux !
"Je pense qu'elle sera heureuse avec ces six là. Je savais qu'elle n'aurait pas aimé les précédents films de deux heures. Je lui ai même conseillé de ne pas les regarder. "
Edward Hardwicke me confirma que si Brett avait quitté le rôle de Holmes, lui aussi aurait renoncé à celui de Watson.
"Je me suis engagé dans le rôle de Watson avec Jeremy en Holmes. S'il partait, je ne le jouerais plus. "
D'ailleurs, Hardwicke n'apparaît pas du tout dans l'une des six histoires, "Le Pince-nez en or." Au début du tournage, il était encore en train de tourner dans le film de Richard Attenborough "Shadow Lands", avec Anthony Hopkins et Debra Winger.
Ainsi, au lieu de l'aide du Dr. Watson, Holmes doit compter sur celle de son frère Mycroft dans une "inclusion" spécialement écrite par le scénariste Gary Hopkins.
Les six histoires de la série seront diffusées plusieurs semaines d'affilée l'année prochaine, à partir de Mars.
En plus du "Pince-nez," il y a "La Pierre de Mazarin," adaptée par Gary Hopkins, "Le Cercle Rouge" et "Les Trois Pignons", adaptés par Jeremy Paul, "La Boîte en Carton", du scénariste William Humble; et "Le Détective agonisant", adapté par TE Bowen.
 
Le Cercle Rouge (photo): Dernière aventure de Granada avec Jeremy Brett, Edward Hardwicke, Betty Marsden et Rosalie Williams.
 
- Compte-rendu complet de mon entretien avec Jeremy Brett et Edward Hardwicke dans le prochain numéro.
 
- Sherlock Holmes Gazette, automne 1993.
BRETT HAPPY WITH RETURN TO CANON (1993)
EXCLUSIVE INTERVIEW BY ELIZABETH WIGGINS
 

Jeremy Brett has disclosed to the Gazette that he would rather drop the role of Sherlock Holmes than be involved in a blatant pastiche of Conan Doyle’s work.
During a break in filming “The Red Circle” for Granada’s new series, “The Memoirs of Sherlock Holmes,” he spoke of how pleased he was to be returning to the tried and tested one-hour formula.
“I am happy again now,” he confided to me from a seat in the stands at the Opera House, Buxton, Derbyshire, where filming of “The Red Circle” was taking place on stage.
“We moved so far away from the canon on the last two films that I could not bring my book with me and say “This is how it should have been’. I lost control.
“They were interesting but they were not Doyle. Thank God we have finished with them – that is all I can say.
“The one-hour format is much tighter, much cleaner. I can turn to Doyle and bring a little bit of him in because we are much closer to the substance of the stories – and we can call them by their proper names.”
Brett revealed that it was still personally “vitally important” to him that Dame Jean approved of the adaptations of her father’s stories.
“For that reason I would just not touch a pastiche – what would there be of Doyle in that? It would be awful!
“I think she will be pleased with these six. I knew she would not like the previous two-hour films. I even advised her not to watch them.”
Edward Hardwicke confirmed to me that had Brett left the role of Holmes he, too, would have quit as Watson.
“I came into the role of Watson with Jeremy as Holmes. If he left I would not do any more.”
Hardwicke, incidentally, is not appearing at all in one of the six stories, “The Golden Pince-nez.” When shooting started he was still filming in Richard Attenborough’s “Shadow Lands,” with Anthony Hopkins and Debra Winger.
So instead of help from Dr. Watson, Holmes has to rely on assistance from his brother Mycroft in a specially written “inclusion” by adapter Gary Hopkins.
The six stories in the series will be transmitted in consecutive weeks next year, starting in March.
In addition to the “Pince-nez,” they are “The Mazarin Stone,” dramatized by Gary Hopkins; “The Red Circle” and “The Three Gables,” adapted by Jeremy Paul; “The Cardboard Box,” writer William Humble; and “The Dying Detective,” adapted by T. E. Bowen.
 
Red Circle (beneath picture): Latest Granada adventure with Jeremy Brett, Edward Hardwicke, Betty Marsden and Rosalie Williams.
 
- Full report of my interview with Jeremy Brett and Edward Hardwicke in the next issue.
 
- Sherlock Holmes Gazette, autumn 1993.
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