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ALBUM PHOTOS DE L'ÉPISODE
EPISODE SUIVANT
L'HISTOIRE
(Janvier 1892)
La veille de Noël, Sherlock Holmes est réveillé par le commissionnaire Peterson qui lui confie une oie et un chapeau melon cabossé, ramassés sur le lieu d'une altercation entre ivrognes dans les rues de Londres.
Holmes lui offre l’oie et garde le chapeau melon. En l’examinant, il en déduit une multitude de détails qui stupéfient Watson. Peu après, Peterson revient bouleversé. Son épouse vient de  trouver une  pierre bleue scintillante dans le jabot du volatile. Holmes réalise qu’il s’agit de l’Escarboucle bleue, pierre précieuse de valeur inestimable, qui vient d’être dérobée à la comtesse Morcar à l’Hôtel Cosmopolitan. L'inspecteur Bradstre et la police ont déjà un coupable tout désigné : le plombier, John Horner, déjà condamné par le passé. Mais il jure de s'être amendé depuis et clame son innocence.
Holmes retrouve le propriétaire du chapeau melon, Mr. Henry Baker. C'est un brave homme, honnête et démuni, qui se révèle vite totalement étranger à l’affaire. Le détective remonte alors  la piste de l’oie sur le marché de Covent Garden et découvre l'identité du véritable voleur. Il s'agit du valet au service de la comtesse, James Ryder. L'homme s'effondre et avoue à Holmes comment, après avoir compromis un innocent, il a eu l'idée de cacher la pierre en la faisant avaler à une oie. Une cachette infaillible à priori, mais comment retrouver le bon volatile parmi tout un troupeau de volailles destinées aux fêtes de  Noël ? Immanquablement Ryder la confondit avec une autre !
Après réflexion, Holmes laisse Ryder libre, l'accusation contre Horner étant levée et le voleur s'étant repenti. Holmes espère que son geste de clémence remettra ce dernier sur le droit chemin. John Horner retrouve sa femme et ses enfants et la comtesse sa pierre précieuse. C'est le miracle de Noël !
PHOTOS DE PRESSE ET DE TOURNAGE
VIDEO CLIP
Jeremy Brett ...  Sherlock Holmes
David Burke ...  Dr. Watson
Frank Mills ...  Peterson
Frank Middlemass ...  Henry Baker
Ken Campbell ...  James Ryder
Desmond McNamara ...  John Horner
Amelda Brown ...  Jennie Horner
Brian Miller ...  Inspector Bradstreet
Rosalie Williams ...  Mrs. Hudson
Rosalind Knight ...  Countess of Morcar
Rosalie Williams ... Mrs Hudson
Ros Simmons ... Catherine Cusack
Eric Allan ... Breckendridge
Maggie Jones ... Mrs Oakshott
Producteur : Michael Cox, Stuart Doughty
Réalisateur : David Carson
Scénariste : Paul Finney
Décorateur : Tim Wilding
Musique : Patrick Gowers
7ème épisode tourné
Série 1 : 7/7
1ère diffusion : Angleterre: 5 juin 1984 - ITV Network (7ème épisode diffusé); Etats Unis: 25 avril 1985 - WGBH; France: 5 février 1989 - FR3 (7ème épisode diffusé)
Durée: 51 min 50 sec
L'Escarboucle Bleue
The Blue Carbuncle
Saison  1 - Épisode 7 (1984)
EPISODE  PRECEDENT
Conan Doyle: L'escarboucle bleue 
Les Aventures de Sherlock Holmes  (1984–1985)
ÉCHOS DE TOURNAGE
Dans cet épisode, Jeremy contribua fortement au tournage de la scène de la première cigarette au saut du lit. À peine tiré de son sommeil par Mrs Hudson, Holmes ronchonne et s'empare directement d'une cigarette puis se précipite dans le salon pour trouver fébrilement une allumette, sa chemise de nuit entrouverte lui battant les jambes.
Cette séquence sent le vécu. Fumeur invétéré lui-même, Jeremy connaissait les envies de nicotine irrépressibles du petit matin. Il savait que Holmes, également dépendant du tabac, devait les ressentir lui aussi et les intégra dans son interprétation.
 
Le grand détective mourant d'envie de tirer sur sa première cigarette de la journée n'est pas ici à son avantage. C'est d'ailleurs l'épisode où l'on voit Holmes traîner longuement en tenue négligée même pendant sa séquence "déduction" avec Watson.
Heureusement Jeremy n'essaya jamais de montrer Holmes fumant sa première pipe qui était composée des vieux restes de tabac froid récupérés dans les pipes fumées la veille elles-mêmes  rangées dans son râtelier près de la cheminée. Peu ragoûtant.
MOMENTS D'INTIMITÉ
Dans cet épisode on pénètre dans la vie quotidienne de nos héros avec force détails. Cette volonté de recréer l'intimité en dehors de l'enquête, donne plus de crédibilité aux histoires et rend les personnages plus attachants. On voit Holmes dans son lit, alangui en chemise de nuit sur le sofa. Certaines de ses manies et quelques aspects de sa nature nous sont révélés.
 
L'histoire s'écrit comme un conte de Noël, grâce au côté fantastique de l'escarboucle bleue, pierre mystérieuse venue de Chine et entourée de tragédies et de malédictions, puis à sa découverte miraculeuse dans le jabot de l'oie, incroyable cadeau qui provoque l'émerveillement et la fascination des protagonistes.
 
L'atmosphère de Noël contraste ensuite avec le côté sordide de l'affaire. La veulerie du véritable voleur est parfaitement jouée par Ken Campbell. Elle est rendue plus méprisable et écoeurante encore par le dégoût manifeste de Holmes à son égard.
 
Une fois encore, Holmes se substitue à la loi et rend son propre verdict. Il estime n'être pas chargé par la police de suppléer à ses déficiences. Il espère peut-être sauver l'âme de Ryder, qui ne se risquera plus à être malhonnête, alors qu'en prison, il deviendrait un gibier de potence. Noël est une fête propice au pardon.
HOLMES vs WATSON
Cet épisode jouissif et très réussi nous offre l'une des plus belles leçons de déduction de Holmes lorsqu'il examine le chapeau d'Henry Baker. C'était d'ailleurs la scène préférée de Michael Cox.
 
A partir d'un vieux melon cabossé, il fait une description détaillée de son prppriétaire: son aspect physique, son caractère, ses manies, son mode de vie. Devant un Watson d'abord moqueur, puis confondu et enfin sidéré, le détective démontre l'infaillibilité de son raisonnement. Tous les détails sont ensuite corroborés par Henry Baker lui-même.
 
Néanmois le docteur ne s'avoue pas si facilement vaincu. Il doute  que Holmes puisse toujours avoir raison, en particulier au sujet du gaz. Dans une ultime tentative, Watson tente de piéger son ami, mais une fois de plus Holmes avait raison... Cette petite compétition intellectuelle est très amusante d'autant plus que les dialogues sont particulièrement incisifs et percutants.
 
Watson apparait comme un homme intelligent, fier et résolu, qui finalement éprouve une réelle admiration pour son ami. Dernière touche d'humour à la fin quand Watson s'exaspère d'entendre Holmes jouer du violon.
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