Son meilleur Ami : Robert Stephens
Robert Stephens
Robert Stephens
Un peu plus sur Robert Stephens ...
Extraits de son autobiographie
Robert Stephens BFI Screenonline
Robert Stephens (14/07/1931 - 12/11/1995)
"The Private Life of Sherlock Holmes" (1970) de Billy Wilder, où il jouait le célèbre détective.
Marié 4 fois: Patricia Quinn (01/1995 - 12/11/1995)
Maggie Smith (29/06/1967 - 05/1974) (divorce)  2 enfants
Tarn Bassett (1956 - 1967) 1 enfant
Nora Ann Simmonds (1951 - 1954) 1 enfant
Sir Robert Stephens a fait ses classes au British National Theater, où il tenait les rôles principaux. Grand acteur shakespearien, il fut récompensé par un Award et lui même se surnommait le 'knight errant'  (chevalier errant).
 
En 1960, il était considéré comme l'héritier de Laurence Olivier. Mais son départ du "Britain's National Theater" en 1970 et son divorce avec Maggie Smith (actrice avec laquelle il joua aux côtés de Jeremy dans les années 60 et 70) le firent sombrer dans la dépression et l'alcool. Après une longue traversée du désert, la "Royal Shakespeare Company" l'invita dans les années 90, pour jouer "Falstaff" dans "Henry IV" et "Lear" dans "King Lear". Ce fut un renouveau et la reconnaissance de sa carrière.
 
En 1954, Jeremy rejoignit à 21 ans la troupe du Library Theatre à Manchester. Il y fit la connaissance d'un jeune acteur de 23 ans, Robert Stephens, qui deviendra son meilleur ami pour la vie. Au-delà des apparences qui les opposaient – classe sociale, contexte familial – ils se découvrirent beaucoup de points communs.
 
Jeremy aimait l'allure robuste de ce garçon issu des quartiers populaires de Bristol, qui le faisait rire. Après son mariage avec Tarn Bassett, le trio resta les meilleurs amis. Malheureusement la deuxième épouse de Robert ne montra plus les mêmes affinités envers Jeremy. Maggie Smith éprouvait plutôt une certaine animosité...
 
Malgré tout, ils se retrouvèrent ensemble sur les planches à plusieurs reprises. Les deux amis étaient si proches qu'ils étaient liés inextricablement dans l'espace et le temps. Robert mourut deux mois jour pour jour après Jeremy. Coïncidence étrange, Jeremy, Gary Bond et Robert Stephens, décédèrent le même jour : le 12, de la même année : 1995, à exactement un mois d'intervalle chacun ... Comme il l'avait souhaité, Jeremy partit le premier.
"Après l'époque de Jeremy Brett et Robert Stephens à Manchester, se fut le succès à Londres : Brett à l'Old Vic et Stephens en tant que membre fondateur de l'English Stage Company. Tous deux restèrent proches plus tard, et affectueusement encouragés par Laurence Olivier quand il monta le National Theatre.
 
Brett me dit qu'une fois, Olivier lui avait conseillé, en ce qui concernait sa voix, de trouver le son d'une trompette. Leur amitié était très spéciale, platonique avec dévouement du côté de Stephens, plutôt davantage engagée physiquement bien qu'apparemment inassouvie, du côté de Brett.
 
A certains égards, ils formaient un drôle de couple : Stephens, le gars simple de la campagne de Bristol, le beau parleur coureur de jupons ; Brett, le descendant bisexuel de la haute société du milieu militaire. Tous deux cherchaient l'évasion dans le théâtre, tous deux remplissaient de rire et de bonne humeur toutes les pièces où ils entraient. Chaque fois que Stephens éprouvait des troubles émotionnels, dans les années soixante-dix, Brett ne le laissa jamais tomber.  
 
Au début de cette année, en parlant de Stephens, les yeux de Jeremy se remplirent de larmes d'affection. Pas d'affection, me corrigea-t-il, tandis que nous parlions ; d'amour."
 
Michael Coveney dans The Guardian, Londres, le 14 Septembre 1995.
JB en BREF
CLAPHAM COMMON
SES AMIS
SA FAMILLE
BIOGRAPHIE
ACCUEIL